Le culturisme

Définition

La pratique de ce sport demande beaucoup d’attention, de concentration et surtout beaucoup de travail. Il nécessite du temps. Afin de devenir un véritable champion il faut subir un entrainement journalier intense.

Il ne faut pas confondre le Bodybulding que l’on voit à la télévision avec le Culturisme naturel, ce que nous expose les athlètes est un véritable travail de professionnel, de véritable muscles sans se servir de produit interdits pour montrer ce qui parfois n’est pas véritable.
Les seuls produits utilisés sont les protéines, les oligo éléments : un apport naturel afin d’entretenir les muscles qui subissent un effort constant. A savoir aussi qu’avant chaque compétition, les athlètes doivent faire un régime alimentaire spécifique, afin de mettre en valeur leurs muscles sans qu’ils soient enrobés de gras.

Les critères de jugement du culturisme :

Les athlètes sont jugés sur les points suivants :

– La ligne : symétrie et équilibre des masses musculaires
– Définition musculaire : relief
– Densité musculaire
– Chorégraphie : enchaînement musical
– Durée du posing libre : Femme 1 mn 30 – Homme : 1 mn
– Tenue sur scène et comportement

Lors de l’évaluation d’un compétiteur, un juge doit suivre une procédure définie qui permettra une évaluation complète du physique dans son ensemble. Il doit regarder d’abord, lors des poses obligatoires, les premiers groupes musculaires mis en évidence. Le juge doit ensuite englober l’intégralité du physique de la tête aux pieds et, regarder chaque groupe musculaire lors de la pose demandée, le développement équilibré, la définition et la densité musculaire.

Le regard général vers le bas doit passer en revue la tête, le cou, les épaules, la poitrine, tous les muscles du bras, l’avant du tronc pour les pectoraux, la liaison « pectoral-deltoïde », les abdominaux, la taille, les jambes, les cuisses, les mollets et les pieds.
Les athlètes effectuent trois passages :

– Lors du premier passage tous les compétiteurs de la catégorie sont réunis sur la scène et prennent les poses obligatoires (7 pour les hommes, 5 pour les femmes) en suivant les ordres et instructions du chairman (président).
– Après les poses imposées, les athlètes effectuent tour à tour leur posing libre sur une musique et une chorégraphie de leur choix.
– Le dernier passage permettra aux juges d’effectuer si nécessaire, et à leur demande, des comparaisons entre des compétiteurs précis de la catégorie. Cela permettra aux juges de décider quel est celui qui à le meilleur physique du point de vue de l’équilibre du développement, de la définition et de la masse musculaire.

Les 7 poses obligatoires pour les hommes :

1) Double biceps de face :

Debout face aux juges, le compétiteur lève les deux bras à hauteur des épaules et les plient aux coudes. Les mains sont fermées et tournées vers le bas contractant ainsi les biceps et les muscles de l’avant bras (principaux muscles évalués dans cette pose). L’ensemble du physique étant examiné à chaque pose, le compétiteur contracte également le reste du corps.

2) Dorsaux de face :

Toujours face aux juges, le compétiteur place ses mains sur le bas de la taille et déploie ses dorsaux au maximum. Le juge vérifie l’élargissement des dorsaux mais aussi l’ensemble des différents groupes musculaires en notant leur aspect général et détaillé.

3) Biceps cage :

Le compétiteur peut choisir n’importe quel coté pour sa pose de manière à montrer son meilleur bras. Il se tiendra debout, le coté de son choix avancé vers les juges. Il pliera le bras à angle droit, poing fermé et l’autre main agrippant le poignet. La jambe du même coté sera pliée au genou et reposera sur les orteils. Le compétiteur bombera également la poitrine, contractera le plus possible le biceps et les muscles de la jambe. Le juge prêtera une attention particulière aux muscles pectoraux et à la courbe de la cage thoracique, les biceps, les cuisses et les mollets.

4) Double biceps de dos :

Debout dos aux juges, le compétiteur plie les bras et les poignets à l’identique de la pose « double biceps de face » et pose le pied droit sur les orteils et en arrière. Il contracte ensuite les muscles des bras, des épaules du dos et des jambes. Il s’agit d’une pose très importante car c’est celle qui mets en évidence un maximum de muscles. Elle aidera le juge à déterminer la qualité de la densité ainsi que la définition et l’équilibre général musculaire du compétiteur.
5) Dorsaux de dos :

Le compétiteur, dos aux juges, place ses mains sur la taille coudes écartés et le pied gauche en arrière reposant sur les orteils. Il contracte les dorsaux et le mollet gauche. Les juges noteront principalement l’ouverture des dorsaux en V ainsi que leur densité musculaire.

6) Triceps :

Le compétiteur expose son meilleur profil en se tenant debout les bras tendu derrière le dos. La jambe la plus proche des juges est pliée au genou. L’ensemble des muscles exposés sont contractés. Le juge après avoir contrôlé le triceps exposé notera l’ensemble des groupes musculaires.

7) Abdominaux et cuisses :

Debout et face aux juges, les deux bras sont placés derrière la tête et une jambe est avancée. Les abdominaux et les muscles de la cuisse sont contractés. Il est autorisé de changer de jambe exposée au cours de la pose. Le regard des juges se portera essentiellement sur les abdominaux et les cuisses avant d’examiner l’ensemble de l’athlète.

Les 5 poses obligatoires pour les femmes :

1) Double biceps de face
2) Biceps cage
3) Double biceps de dos
4) Triceps
5) Abdominaux et cuisses

Sources : Critères de jugement établis par la FFHMFAC

Un blog utilisant WordPress